jeudi 10 juin 2010

Comment évolue votre leadership?

Dans le monde d’aujourd’hui, un gestionnaire ne peut survivre bien longtemps s’il n’a pas de leadership. Par mes conférences et surtout mon coaching, c’est exactement en ce sens que j’interviens. J’aide les gens à devenir de meilleurs leaders. J’aide les gens à faire évoluer leur leadership dans la bonne direction. Inutile de jouer à l’autruche, il est effectivement possible que le leadership évolue dans la mauvaise direction.

Dans ma conférence Les Pouvoirs d’influence du leadership et en coaching, je fais référence au modèle du leadership que j'ai développé, Les Forces Leaderiales. On retrouve dans ce modèle le leader affectif et le leader cognitif. Dans l’actualité, et pour nos besoins d’apprentissage, on retrouve l’un et l’autre par l’entremise des maires Régis Labeaume (affectif) et Gérald Tremblay (cognitif). Vous trouverez plus d’info sur affectif VS cognitif ici.

Cette semaine, à leur façon, Régis et Gérald nous ont montré comment le leadership peut évoluer lorsqu’on est un leader affectif ou un leader cognitif. En ce sens, cette semaine, Régis a sauté les plombs au contact de Danielle Roy-Marinelli, mairesse de Lévis. Pour sa part, Gérald a encore une fois démontré qu’il est le dernier informé avec l’histoire sur la location de policiers à la Place Dupuis.

Malgré les excuses qu’il a adressées aujourd’hui, le cas du maire Labeaume est intéressant, car plus le temps passe, plus il devient impénitent. Rien de surprenant, plus le temps passe, plus le naturel des gens s’extériorise au grand jour. Et cela est encore plus vrai lorsqu’on se sent puissant. Cliquez ici pour en savoir plus sur le phénomène de puissance.

Le leader affectif est un bon candidat au sentiment de puissance. Ceci étant donné que l’affectif est quelqu’un qui est en contact avec ses pulsions. Ce qui inclut, ses pulsions primaires. Cette semaine, le maire Labeaume nous a montré où mène le mélange, pulsion primaire VS sentiment de puissance. Ce mélange mène directement vers un dérapage ou si vous préférez, directement vers un comportement qui nuit au leadership.

Pour sa part, le maire Tremblay nous a fait une autre démonstration des obstacles que doit surmonter le leader cognitif : savoir ce qui se passe au sein de l’organisation. Rien de surprenant que le maire Tremblay n’était pas informé; le leader cognitif n’est pas le candidat idéal pour gérer les activités opérationnelles.

Personnellement, si j’avais travaillé en coaching avec le maire Labeaume, j’aurais travaillé sur ses valeurs et ses besoins d’affirmation. Le maire Labeaume, comme la majorité des affectifs, c’est quelqu’un qui a besoin d’être. C’est quelqu’un qui a besoin d’exister. Et dans le monde vivant, exister, cela se fait souvent au détriment des autres. Pour être de bons leaders, les affectifs doivent apprendre à contrôler leurs pulsions.

Pour sa part, en tant que leader cognitif, le défi du maire Tremblay est tout autre. Le défi du leader cognitif, c’est d’être en contact avec ceux qui l’entourent. Le leader cognitif a de la difficulté à communiquer sa vision des opérations. En coaching avec le maire Tremblay, j’aurais mis l’emphase sur des exercices relationnels. Le maire Tremblay doit apprendre à être plus proche de son équipe. Il doit améliorer ses contacts humains. Il doit apprendre à «connecter» avec les gens.

Et vous? Êtes-vous un leader affectif ou un leader cognitif? Et en ce sens, comment évolue votre leadership?

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